miércoles, 15 de marzo de 2017

Des militants et experts dénoncent "les graves violations des droits de l'Homme" au Sahara Occidental

Les militants  sahraouis des droits de  l'Homme ont dénoncé les "graves violations" des droits humains commises par l'occupant marocain au Sahara Occidental, appelant les Nations unies à agir pour protéger les Sahraouis et leur permettre d'exercer leur droit à l'autodétermination.
En marge de la 34e session du conseil des droits de l'Homme à Genève (Suisse), la journaliste et militante sahraouie, Naziha El Khalidi a dénoncé, dans une conférence intitulée "Les Nations sous occupation", "le black-out médiatique imposé sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés".
Elle a exprimé son indignation devant les "graves violations commises par l'Etat marocain contre le peuple sahraoui et la confiscation de son droit légitime à l'autodétermination".
Mme El Khalidi est revenue dans son intervention sur l'origine du conflit du Sahara occidental depuis la colonisation espagnole jusqu'à l'occupation militaire marocaine actuelle.
La conférencière a évoqué la vision des Nations unies concernant le conflit du Sahara occidental, rappelant la présence de la mission onusienne depuis 1991 au Sahara occidental pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination, mission, a-t-elle dit, qui fait fasse à de multiples entraves par l'occupant qui fait fi des décisions des Nations unies et de la légalité internationale".
La militante sahraouie des droits de l'Homme et l'ancienne correspondante de la Télévision sahraouie avait été persécutée par les autorités marocaines.
Elle a été arrêtée en août 2016 alors qu'elle couvrait une manifestation pacifique dans la ville d’El Aaiun occupée, acte considéré par de nombreuses organisations internationales des droits de l'Homme comme un "crime qui s'ajoute à la série de crimes commis par le Maroc contre les journalistes sahraouis".
-Les Nations unies doivent s'engager en faveur de la protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental-
Un expert international a appelé le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations unies à œuvrer en faveur de la concrétisation du droit des peuples colonisés à l'autodétermination comme prévu dans le premier paragraphe du pacte international des droits civils et politiques.
L'expert qui regrette la position du conseil des droits de l'Homme et son incapacité d'oeuvrer à la réalisation des aspirations des peuples colonisés à l'autodétermination, a rappelé dans son intervention le rapport 272/69 présenté à l'Assemblée générale qui évoque la question de l'autodétermination en tant que solution pour éviter les conflits et les guerres.
La militante des droits de l'Homme sahraouie Chikha Abdallah a évoqué de son côté, la question d'impunité dont jouissent les appareils de sécurité marocains dans les territoires sahraouis occupés, regrettant le désengagement de l'ONU face à cette situation.
Chikha Abdallah a rappelé la réalité des droits de l'Homme au Sahara occidental et les multiples violations commises par le Maroc contre les civils sahraouis notamment les militants des droits de l'Homme.
Les interventions de la délégation sahraouie lors des ateliers organisés en marge de la 34e session du conseil des droits de l'Homme à Genève ont porté essentiellement sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, la situation du peuple sahraoui sous occupation et l'impunité dont jouissent les autorités sécuritaires et officielles marocaines. (SPS)

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