domingo, 30 de junio de 2019

Le président de la République au Panama pour assister à l’investiture du nouveau président élu

Le président de la République, Secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Ghali, est arrivé samedi au Panama, sur invitation officielle du gouvernement de ce pays pour assister à  la cérémonie d'investiture du nouveau président élu, Laurentino Cortizo. .
Le Président de la République a été reçu à l'aéroport international de Tocumen par des  autorités nationales panaméennes et des unités militaires venues lui rendre les honneurs,  avant de s’adresser à la presse panaméenne et internationale.

Le Président de la République a réaffirmé la force des relations historiques entre les deux peuples et les deux pays de la République de Panama et de la République sahraouie, réitérant la volonté de les consolider davantage au présent et à l’avenir et exprimant au nom du peuple sahraoui ses remerciements et sa reconnaissance pour cette invitation.
Au cours de cette  visite, le président de la République aura des entretiens avec des responsables panaméens, des chefs d'État et de gouvernement et des délégations invitées à assister à l’investiture du nouveau président.
Le président de la République est accompagné dans cette visite par une importante  délégation comprenant, MM. Mansour Omar, Ali Mahmoud, Souleima Tayeb, respectivement ministre délégué chargé de l’Amérique latine, ambassadeurs au Panama et au Nicaragua, ainsi que du conseiller à la Présidence de la République, Abdati Breika.

jueves, 27 de junio de 2019

Le parti travailliste britannique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

 Le chef du parti travailliste, Jeremy Corbyn a  réitéré le soutien de sa formation politique au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, appelant le Gouvernement de son pays et la communauté internationale à la nécessité de respecter les droits de l'Homme au Sahara Occidental et mettre un terme au pillage des ressources naturelles sahraouies.
Le Chef du parti britannique a participé, en guise de solidarité, à une conférence organisée par le groupe interparlementaire de solidarité avec le Sahara Occidental et d'autres organisations britanniques de solidarité avec le peuple sahraoui, et ce dans le cadre de la campagne lancée pour la libération de l'ensemble des détenus politiques sahraouis. La Conférence a vu la présence de la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar.
M. Jeremy Corbyn a indiqué avoir "visité les territoires occupés du Sahara Occidental et les camps de réfugiés sahraouis et observé les conditions difficiles que vit le peuple sahraoui", citant le témoignage de l'ancienne détenue sahraouie et victime de disparition forcée, Aminatou Haidar.
Après avoir fait état d'une question adressée à la Première ministre  britannique sur les accords commerciaux entre la Grande Bretagne et le Maroc, le chef du parti travailliste a souligné que la région du Sahara Occidental fait toujours l'objet d'un litige et ne doit pas être concernée par ces accords, notamment dans leurs volets relatifs à l'exportation de poissons et de phosphate, mettant l'accent sur l'impératif respect des droits du peuple sahraoui.
Présente à cette conférence, la Haute Représentante de Namibie auprès de la Grande Bretagne, Linda Anne Scott a transmis un message de solidarité, au nom de son pays, au peuple sahraoui et à son représentant, le Front Polisario.
A noter que la conférence a été rehaussée par la présence du représentant du Front Polisario au Royaume uni, Hamdi Aniha, du président du groupe interparlementaire pour le Sahara Occidental, Ben Lackey, du président des organisations britanniques de solidarité avec le peuple sahraoui, Marc Luishford, le président de l'ONG "campagne pour le Sahara Occidental", Carney Ross et la directrice de l'instance "Independent Diplomate" ainsi que d'autres membres du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui et la communauté sahraoui établi au Royaume Uni.
De son côté, la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar a présenté un exposé détaillé sur la situation regrettable des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, étayé par de preuves photographiques des agressions perpétrées par l'occupant marocain à l'encontre des civils sahraouis sans défense.
Pour sa part, le président de l'ONG "une campagne pour le Sahara Occidental" a présenté un aperçu sur travail accompli par son organisation au niveau de la Grande Bretagne, mettant l'accent, à cet égard, sur les accords commerciaux entre le Maroc et la Grande Bretagne, qui doivent exclure, a-t-il dit, le territoire du Sahara Occidental et ses eaux territoriales, étant un territoire distinct et séparé


martes, 11 de junio de 2019

Sahara occidental: RSF dénonce la persécution et la répression des journalistes sahraouis


Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé dans un rapport sur la liberté de la presse au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc, la persécution et la répression des journalistes sahraouis.
Présenté mardi à Madrid par sa section espagnole et publié sur son site, RSF révèle dans son rapport "un territoire coupé du monde, véritable trou noir de l’information, devenu une zone de non-droit pour les journalistes".
Intitulé "Sahara occidental, un désert pour le journalisme", le rapport est le premier travail de recherche jamais réalisé sur la liberté de la presse dans ce territoire non-autonome.
Les rédacteurs du document inédit mentionnent que le silence entourant le territoire est "principalement lié à la persécution et à la répression constantes des journalistes sahraouis qui s’efforcent de faire leur métier en dehors des circuits officiels marocains, mais aussi à l’impossibilité pour les journalistes étrangers de travailler dans la région", rappelant le refoulement "quasi systématique" par le Maroc, puissance occupante, des journalistes étrangers qui veulent se rendre au Sahara occidental.
"Le Maroc applique une politique de refoulement quasi systématique de la presse étrangère qui tente de se rendre au Sahara occidental et punit très sévèrement les journalistes citoyens qui essaient de donner une version autre du discours officiel sur les réseaux sociaux", ont expliqué les rédacteurs, soulignant que ces différents blocages ont transformé le Sahara occidental au fil des ans en "un véritable trou noir de l’information".
"Plus personne ne parle du Sahara occidental", a expliqué le président de la section espagnole de RSF, Alfonso Armada.
"Le territoire qui n’est ni en guerre ni en paix, est désormais abordé uniquement sous l’angle humanitaire par les médias étrangers alors que le conflit se perpétue sans issue depuis quatre décennies", a-t-il ajouté.
Le rapport évoque la situation des journalistes sahraouis emprisonnés qui sont souvent condamnés à de très lourdes peines. Il donne, pour la première fois, la parole à ces acteurs essentiels pour la paix dans la région ainsi qu'à des spécialistes du conflit.
Il fait un focus sur le rôle des médias internationaux, notamment espagnols et français, qui ont oublié la question du Sahara occidental, présentant une nouvelle génération de journalistes sahraouis qui "surmonte tant bien que mal ces obstacles et constitue une nouvelle source d’information précieuse pour la presse étrangère et les organisations internationales"