lunes, 22 de julio de 2019

Jeune sahraouie tuée: le réseau italien de solidarité avec le peuple sahraoui condamne la répression marocaine


Le réseau italien de solidarité avec le peuple sahraoui a condamné lundi la répression brutale des citoyens sahraouis dans les territoires occupés par les forces d'occupation marocaine, réclamant une enquête indépendante sur les circonstances de l'assassinat de la jeune, Sabah Othman Hmeida, en marge de la célébration pacifique vendredi dernier la victoire de l'équipe algérienne en finale de la CAN 2019.
Le réseau a indiqué dans un communiqué, que l'intervention brutale des forces marocaines ont fait des dizaines de blessés, rappelant que la jeune femme sahraouie Sabah Othman Hmeida a subi un accident mortel intentionnel (volontaire) par la police marocaine qui a foncé sur la foule à pleine vitesse.
"Vendredi dernier, 19 juillet, des milliers de Sahraouis sont descendus dans les rues de la capitale, El-Ayoun, pour célébrer pacifiquement la victoire de l'Algérie contre le Sénégal en finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can 2019). Ils ont été brutalement battus et arrêtés par l'armée marocaine. Une fille de 23 ans est décédée", a dénoncé le réseau.
Le réseau a rappelé que selon des sources médiatiques sahrouies sur place, "les forces de répression marocaines ont occupé la plupart des grandes routes d'El-Ayoun, notamment avec des chars d'assaut utilisés pour les bouches d'incendie, des voitures de police et des camions militaires, stratégiquement situés à proximité d'une cafétéria où les Sahraouis s'étaient concentrés pour poursuivre ce festival de football Africain".
"Après l'intervention militaire, immédiatement après le début des célébrations pacifiques, des dizaines de personnes ont été arrêtées sans connaître aucun détail sur leur état de santé ou leur lieu de détention", ont indiqué les sources.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le président de la République, Brahim Ghali a demandé une enquête indépendante sur les circonstances de l'assassinat de la jeune sahraouie, Sabah Othman Hmeida.
Le président de la République a exprimé son rejet et sa "condamnation de la répression marocaine et les violations persistantes des droits de l'Homme et a souligné la nécessité pour l'ONU de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression et aux crimes de l'occupation marocaine, crimes qui se produisent devant une MINURSO amnésique".
"La présence de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) en place sans intervenir dans ces événements dangereux rend un témoin passif à un crime avec toutes les règles", a ajouté le président de la République dans sa lettre au Secrétaire général de l'ONU.
"Alors que le pays n'a pas encore pleinement exercé son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, nous réitérons le besoin urgent de la MINURSO a un mécanisme efficace pour la protection et le suivi des droits de l'Homme au Sahara occidental", a soutenu M. Ghali.
Le Front Polisario, dans des lettres similaires adressées au Conseil de sécurité et au SG de ONU, a déploré les actes brutaux et criminels commis par les forces d'occupation marocaines et a indiqué que le Maroc avait renforcé son appareil répressif et avait doublé ses opérations et se prépare à déclencher une nouvelle vague de répression brutale dans les territoires sahraouis occupés. 


domingo, 14 de julio de 2019

Expulsion de la militante Claude Mangin du Maroc : Le Drian interpellé

Le député de Haute-Garonne, Sébastien Nadot, a interpellé le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au sujet de l'expulsion de la militante française Claude Mangin du Maroc, lui demandant d'intervenir auprès des autorités marocaines.
Le député a estimé, dans une correspondance au ministre daté du 12 juillet, que l'expulsion le 8 juillet de Claude Mangin, épouse du militant sahraoui Naâma Asfari, détenu dans la prison de Kenitra(Maroc), s'est faite "au mépris total du droit international, alors qu'elle se rendait à la prison de Kenitra pour faire valoir son droit de visite".
Il a rappelé que cette affaire et dommage subi ont été "suffisamment reconnus", le 16 mai 2019, par le Comité contre la torture (CAT) des Nation unies qui a examiné le cas de Naâma Asfari, pour la mention de cas soit inscrit dans le rapport annuel.
Dénonçant l'expulsion de cette ressortissante française en lui apportant son soutien, le député a appelé Jean-Yves Le Drian pour que la France lui apporte son soutien "sans réserve" et intervienne auprès des autorités marocaines pour qu'elle puisse rejoindre le Maroc et rendre visite à son époux.
Pour rappel, l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARSD) a dénoncé lundi l'expulsion du Maroc de Claude Mangin.
"L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite à un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari pour pouvoir entrer dans la prison de Kenitra où se trouve enfermé son mari", a indiqué l'association française dans un communiqué.
Ce n'est pas la première fois que la militante française a été empêchée de rendre visite à son mari et expulsée du Maroc par les autorités marocaines.


miércoles, 10 de julio de 2019

L'AARASD en France dénonce l'expulsion de la militante Claude Mangin Asfari du Maroc


 L'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France (AARASD) a dénoncé lundi l'expulsion du Maroc de la militante Claude Mangin qui s'est envolée dans la matinée de ce lundi pour rendre visite à son époux Naâma Asfari, prisonnier politique  sahraoui dans la prison de Kenitra(Maroc).
"L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite à un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari pour pouvoir entrer dans la prison de Kenitra où se trouve enfermé son mari", a indiqué l'association française dans un communiqué publié lundi.
Ces associations, poursuite le communiqué, vont s’adresser aux autorités françaises afin qu'elles soutiennent Claude Mangin dans l’application de son droit de visite.
Claude Mangin s'est déplacée ce lundi pour une deuxième visite de son mari emprisonné à Kenitra (50 km au nord de Rabat), mais elle a été manu militari expulsée de l'aéroport de Casablanca à bord du même avion qui vient d'atterrir à Paris-Orly.
Ce n'est pas la première fois que la militante a été empêchée de rendre visite à son mari Naâma Asfari, détenu depuis novembre 2010, après sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement sur la base d'aveux signés sous la torture pour sa participation au camp  sahraoui de Gdeim Izik

domingo, 30 de junio de 2019

Le président de la République au Panama pour assister à l’investiture du nouveau président élu

Le président de la République, Secrétaire général du Front POLISARIO, Brahim Ghali, est arrivé samedi au Panama, sur invitation officielle du gouvernement de ce pays pour assister à  la cérémonie d'investiture du nouveau président élu, Laurentino Cortizo. .
Le Président de la République a été reçu à l'aéroport international de Tocumen par des  autorités nationales panaméennes et des unités militaires venues lui rendre les honneurs,  avant de s’adresser à la presse panaméenne et internationale.

Le Président de la République a réaffirmé la force des relations historiques entre les deux peuples et les deux pays de la République de Panama et de la République sahraouie, réitérant la volonté de les consolider davantage au présent et à l’avenir et exprimant au nom du peuple sahraoui ses remerciements et sa reconnaissance pour cette invitation.
Au cours de cette  visite, le président de la République aura des entretiens avec des responsables panaméens, des chefs d'État et de gouvernement et des délégations invitées à assister à l’investiture du nouveau président.
Le président de la République est accompagné dans cette visite par une importante  délégation comprenant, MM. Mansour Omar, Ali Mahmoud, Souleima Tayeb, respectivement ministre délégué chargé de l’Amérique latine, ambassadeurs au Panama et au Nicaragua, ainsi que du conseiller à la Présidence de la République, Abdati Breika.

jueves, 27 de junio de 2019

Le parti travailliste britannique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

 Le chef du parti travailliste, Jeremy Corbyn a  réitéré le soutien de sa formation politique au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, appelant le Gouvernement de son pays et la communauté internationale à la nécessité de respecter les droits de l'Homme au Sahara Occidental et mettre un terme au pillage des ressources naturelles sahraouies.
Le Chef du parti britannique a participé, en guise de solidarité, à une conférence organisée par le groupe interparlementaire de solidarité avec le Sahara Occidental et d'autres organisations britanniques de solidarité avec le peuple sahraoui, et ce dans le cadre de la campagne lancée pour la libération de l'ensemble des détenus politiques sahraouis. La Conférence a vu la présence de la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar.
M. Jeremy Corbyn a indiqué avoir "visité les territoires occupés du Sahara Occidental et les camps de réfugiés sahraouis et observé les conditions difficiles que vit le peuple sahraoui", citant le témoignage de l'ancienne détenue sahraouie et victime de disparition forcée, Aminatou Haidar.
Après avoir fait état d'une question adressée à la Première ministre  britannique sur les accords commerciaux entre la Grande Bretagne et le Maroc, le chef du parti travailliste a souligné que la région du Sahara Occidental fait toujours l'objet d'un litige et ne doit pas être concernée par ces accords, notamment dans leurs volets relatifs à l'exportation de poissons et de phosphate, mettant l'accent sur l'impératif respect des droits du peuple sahraoui.
Présente à cette conférence, la Haute Représentante de Namibie auprès de la Grande Bretagne, Linda Anne Scott a transmis un message de solidarité, au nom de son pays, au peuple sahraoui et à son représentant, le Front Polisario.
A noter que la conférence a été rehaussée par la présence du représentant du Front Polisario au Royaume uni, Hamdi Aniha, du président du groupe interparlementaire pour le Sahara Occidental, Ben Lackey, du président des organisations britanniques de solidarité avec le peuple sahraoui, Marc Luishford, le président de l'ONG "campagne pour le Sahara Occidental", Carney Ross et la directrice de l'instance "Independent Diplomate" ainsi que d'autres membres du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui et la communauté sahraoui établi au Royaume Uni.
De son côté, la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar a présenté un exposé détaillé sur la situation regrettable des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, étayé par de preuves photographiques des agressions perpétrées par l'occupant marocain à l'encontre des civils sahraouis sans défense.
Pour sa part, le président de l'ONG "une campagne pour le Sahara Occidental" a présenté un aperçu sur travail accompli par son organisation au niveau de la Grande Bretagne, mettant l'accent, à cet égard, sur les accords commerciaux entre le Maroc et la Grande Bretagne, qui doivent exclure, a-t-il dit, le territoire du Sahara Occidental et ses eaux territoriales, étant un territoire distinct et séparé


martes, 11 de junio de 2019

Sahara occidental: RSF dénonce la persécution et la répression des journalistes sahraouis


Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé dans un rapport sur la liberté de la presse au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc, la persécution et la répression des journalistes sahraouis.
Présenté mardi à Madrid par sa section espagnole et publié sur son site, RSF révèle dans son rapport "un territoire coupé du monde, véritable trou noir de l’information, devenu une zone de non-droit pour les journalistes".
Intitulé "Sahara occidental, un désert pour le journalisme", le rapport est le premier travail de recherche jamais réalisé sur la liberté de la presse dans ce territoire non-autonome.
Les rédacteurs du document inédit mentionnent que le silence entourant le territoire est "principalement lié à la persécution et à la répression constantes des journalistes sahraouis qui s’efforcent de faire leur métier en dehors des circuits officiels marocains, mais aussi à l’impossibilité pour les journalistes étrangers de travailler dans la région", rappelant le refoulement "quasi systématique" par le Maroc, puissance occupante, des journalistes étrangers qui veulent se rendre au Sahara occidental.
"Le Maroc applique une politique de refoulement quasi systématique de la presse étrangère qui tente de se rendre au Sahara occidental et punit très sévèrement les journalistes citoyens qui essaient de donner une version autre du discours officiel sur les réseaux sociaux", ont expliqué les rédacteurs, soulignant que ces différents blocages ont transformé le Sahara occidental au fil des ans en "un véritable trou noir de l’information".
"Plus personne ne parle du Sahara occidental", a expliqué le président de la section espagnole de RSF, Alfonso Armada.
"Le territoire qui n’est ni en guerre ni en paix, est désormais abordé uniquement sous l’angle humanitaire par les médias étrangers alors que le conflit se perpétue sans issue depuis quatre décennies", a-t-il ajouté.
Le rapport évoque la situation des journalistes sahraouis emprisonnés qui sont souvent condamnés à de très lourdes peines. Il donne, pour la première fois, la parole à ces acteurs essentiels pour la paix dans la région ainsi qu'à des spécialistes du conflit.
Il fait un focus sur le rôle des médias internationaux, notamment espagnols et français, qui ont oublié la question du Sahara occidental, présentant une nouvelle génération de journalistes sahraouis qui "surmonte tant bien que mal ces obstacles et constitue une nouvelle source d’information précieuse pour la presse étrangère et les organisations internationales"

jueves, 30 de mayo de 2019

Réunion ordinaire de l’exécutif de l’UNMS

Réunion ordinaire de l’exécutif de l’UNMS 29 mai 2019 au siège de l’Union nationale des Sahraouis femmes. La réunion présidée par le Secrétaire général, Minetu Larabas, est destinée à l’évaluation de la période de travail entre mars et mai au niveau central et régional et de la mise en place d’initiatives à l’occasion du mois sacré visant les familles plus dans le besoin. La réunion a également abordé des questions de fond dans le domaine des affaires étrangères, coopération, et quelques autres points liés à l’activité de l’organisation en général.

L’Union nationale de la femme sahraouie apprécié le rôle des femmes dans la construction institutionnelle de l’état sahraoui, dans la promotion de la société sahraouie et sa contribution à la promotion des institutions nationales et de leur rôle positif dans le renforcement de la même chose.

Les femmes de l’Union nationale des Sahraouis a loué la contribution des femmes sahraouies et leurs luttes dans les zones occupées, sud du Maroc et les universités marocaines, ainsi que la haute moralité et la bonne volonté démontrée par la femme sahraouie dans les territoires occupés pour faire face à toutes sortes d’oppression qui touche surtout la femme sahraouie dans les territoires occupés.
Il a également condamné les pratiques abusives marocains et son traitement brutal de prisonniers politiques contre les Sahraouis dans les prisons marocaines, comme il exprime sa solidarité avec les mères de 15 jeunes kidnappés.
Les femmes de l’Union nationale des Sahraouis saisit cette occasion pour féliciter le peuple sahraoui n’importe où qui est dans les territoires occupés, la Diaspora et dans les camps de réfugiés à l’occasion de la fête de la fin du Ramadan.

Représentant des Sahraouis en Espagne rencontre le directeur pour le Maghreb dans le ministère espagnol des affaires étrangères

Le représentant du Frente POLISARIO en Espagne, Jira Bulahi mauvais, s’est entretenu avec le directeur général pour le Maghreb, la Méditerranée et du Moyen-Orient, Eva Martinez Sanchez, d’aborder les derniers développements dans le Sahara occidental et le processus de paix mené par l’ONU.
Les parties a regretté la démission récente de l’envoyé du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Kohler, soulignant ses efforts pour mettre fin à la situation de blocus et de l’engagement de poursuivre les négociations entre les parties, le Frente POLISARIO et Maroc, pour parvenir à une solution définitive basée sur l’autodétermination et l’indépendance.
Le représentant sahraoui a réitéré la volonté du POLISARIO de continuer à soutenir les efforts des Nations Unies dans la recherche d’une solution juste et définitive au conflit. doublage comme inacceptable les marocaines obstacles au processus et l’absence de volonté de faire respecter la légalité internationale.
Pour sa part, Eva Martinez Sanchez, a ratifié le plein appui de l’Espagne à la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) et la nomination d’un envoyé de nouveau capable de poursuivre la dynamique promue par l’ancien président de l’Allemagne, Kohler.
Lors de la réunion, qui a eu lieu au siège de l’Union européenne, le ministère des affaires étrangères et la coopération, la coopération a également été abordée avec le peuple sahraoui dans le domaine humanitaire et le soutien d’organisations internationales travaillant dans le camps de réfugiés.
Enfin, les parties ont examiné le plan de travail pour les vacances en paix 2019 et le traitement des visas collectifs pour les enfants et les moniteurs sahraoui,

domingo, 26 de mayo de 2019

Démission de Horst Kohler : des diplomates sahraouis soulignent la responsabilité de la France

  La démission de l'envoyé spécial de l'ONU au Sahara occidental, Horst Kohler, n'est pas liée uniquement aux problèmes de santé, mais résulte de la "complicité flagrante" de la France avec  l'occupant marocain et "l'irresponsabilité" du Conseil de sécurité à résoudre ce conflit, ont souligné des diplomates sahraouis regrettant le départ précipité de l'émissaire onusien. 
Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé que l'envoyé de l'ONU au Sahara Occidental, Horst Kohler s'est retrouvé dans une position politique, morale et psychologique qui le poussait à se retirer de sa mission à cause de la "complicité flagrante" de la France avec l'occupant marocain et "l'irresponsabilité" du Conseil de sécurité à résoudre ce conflit vieux de 45 ans.
"La prochaine bataille n'est pas de savoir qui sera le prochain envoyé personnel de l'ONU au Sahara occidental, mais celle de voir le Conseil de sécurité assumer ses responsabilités pour imposer la légitimité internationale comme seule solution au conflit", a souligné M. Ould Salek, dans une déclaration à la presse.
Indépendamment de la raison de santé invoquée comme une des cause du départ de M. Kohler, le chef de la diplomatie sahraouie a soutenu qu'il existe bien des faits "irréfutables" prouvant que l'envoyé personnel des Nations unies est parvenu à la même conviction que celles de ses prédécesseurs, James Baker et Christopher Ross, que la mission de la MINURSO devant aboutir au respect des engagements pris en 1991 pour organiser le référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui, est confrontée au "refus franc" est "fermement affiché" par la France et à "l'échec" du Conseil de sécurité à résoudre le conflit".
"Dans certaines régions, il y a des ingérences, y compris par la guerre, pour imposer la démocratie et le respect de la légitimité du droit international et des droits de l'Homme. Dans d'autres cas, le contraire est vrai. Le peuple sahraoui est empêché d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination en violation flagrante de toutes les lois, législations, conventions et résolutions", a déploré le chef de la diplomatie sahraouie.
== Des accords illégaux défendus au détriment de la légalité
internationale ==
Dans le même ordre d'idées, le coordonnateur sahraoui auprès de la Mission  des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental  (MINURSO) et membre du secrétariat national du Front Polisario, M'hamed  Kheddad, a assuré que Horst Kohler a démissionné en raison des "pressions"  exercées par la France sur l’envoyé spécial de l’ONU, affirmant que "Paris  a carrément saboté le travail de Horst Kohler".
S’exprimant dans un entretien à l'agence russe Sputnik, M. Kheddad a  indiqué qu’en plus de la raison de santé évoquée par l'ex-président  allemand dans sa lettre de démission, le diplomate onusien rencontrait  aussi des "obstacles, dressés notamment par Paris et Washington".
"(...) Il faut bien signaler que depuis sa nomination au poste d’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, beaucoup d’obstacles ont été érigés  sur sa route", a fait savoir le responsable sahraoui, rappelant dans ce sillage que le diplomate onusien avait toutes les qualités et les compétences nécessaires pour réussir sa mission, notamment son expérience diplomatique ainsi que sa connaissance du continent africain et de ses problèmes.
M. Kheddad a signalé, toutefois, que dès sa prise de fonction, l'ex président allemand avait rencontré beaucoup d’entraves dans l’accomplissement de sa mission notamment aux Nations unies et à l’Union européenne, dressées, a-t-il précisé, par la France qui ne voulait pas que le mandat de la Minurso soit réduit à six mois.
"C’est aussi la France qui a pesé de tout son poids pour que l’Union européenne signe de nouveaux accords incluant illégalement les territoires du Sahara occidental occupés (accord d’association UE-Maroc et l’accord d’agriculture et de pêche UE-Maroc, ndlr) en violation flagrante des décisions de la Cours de justice de l’Union européenne (CJUE) (les arrêtés de 2015, 2016 et 2018)", a souligné, en outre, le coordinateur sahraoui  auprès de la Minurso, alors que le Sahara occidental et les eaux qui lui sont adjacentes ne faisaient pas partie du territoire du Royaume du Maroc.
L'ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a, quant à lui, assuré que les circonstances de la démission de Horst Kohler ont démontré que "le Conseil  de sécurité n'a pas pris suffisamment de mesures pour amener le Maroc à se conformer aux résolutions onusiennes".
Intervenant lors d'une conférence organisée par le Parlement africain de  la société civile, sous le thème "le Sahara occidental, dernière colonie en  Afrique", en célébration de la Journée de l'Afrique, l'ambassadeur sahraoui  a mis en garde contre le vide que laissera M. Kohler, auquel le Front  Polisario rend hommage pour ses sincères efforts en vue de créer la dynamique imprimée aux négociations. (SPS)


martes, 21 de mayo de 2019

 Des ONG solidaires dénoncent l'expulsion des avocats espagnols du Sahara occidental occupé


Le coordinateur national des associations espagnoles de solidarité avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) a dénoncé mardi l'expulsion par les autorités marocaines de cinq avocats espagnols et de deux observateurs norvégiens de l'ONG Rafto qui devaient assister au procès de la journaliste et militante saharouie, Nazha El Khalidi, prévu lundi 20 mai à Laâyoune occupée.
Dans une déclaration citée par la presse espagnole, le coordinateur de  CEAS-Sahara a indiqué que les cinq avocats expulsés, ont été accrédités par le Conseil général du barreau espagnol et que les militants norvégiens appartiennent à la Fondation Rafto et devaient assister en tant qu'observateurs internationaux à ce procès contre la journaliste d'Equipe Media, Nazha El Khalidi.
Les cinq avocats espagnols, en l'occurrence Ramon Campos Garcia, Maria Lorettis Barron, Ruth Sebastian Garcia, Maria Dolores Traviso (avocat de Aminatou Haidar) et Sidi Talib Bouya Hassan, ainsi que deux observateurs Norvégiens d'une ONG, Vigard Fuso Semifole et Kirsty Brevik Miller ont été contraints de rester dans le hall de l'aéroport pendant cinq heures jusqu'à leur vol à destination de Casablanca, avant d'être expulsés par les autorités marocaines vers leurs pays d'origine, ont rapporté mardi des médias espagnols.
Les sept membres du groupe devaient assister lundi à la comparution devant le tribunal pénal de Laâyoune occupée du procès de Nazha el Khalidi, journaliste au réseau de télévision Equipe Media, spécialisée dans  l'actualité du Sahara occidental, ont ajouté les mêmes sources.
La journaliste Khalidi est accusée par les autorités d'occupation marocaine de ne pas répondre aux "exigences requises pour exercer la profession de journaliste", alors que son procès vient d'être reporté au 24 juin prochain.
Dans ce sillage, le coordinateur de CEAS-Sahara a dénoncé le "silence du gouvernement espagnol devant ces faits", qu’il interprète comme une "complicité" face à la "violation systématique des droits les plus élémentaires des individus et des peuples" par les autorités d'occupation marocaine.
Il a rappelé, en outre, que le Sahara occidental est un territoire non autonome en attente de décolonisation par l'Espagne et "occupé illégalement" par le Maroc.
Demandant à l'Exécutif espagnol de dénoncer publiquement cette expulsion et de demander des explications au Maroc sur ce qui s'est passé, le coordinateur des associations amies avec le peuple sahraoui a condamné le fait que le gouvernement ibérique n'ait pas contacté les avocats expulsés pour s'enquérir de leur situation et défendre leurs droits en tant que citoyens espagnols.
De son côté, le Conseil général des avocats espagnols a exprimé lundi sa protestation officielle contre l'expulsion par les autorités marocaines de cinq avocats espagnols qui s'étaient rendus au Sahara occidental occupé pour assister au procès de la journaliste et militante sahraouie Nazha El Khalidi.
Le Conseil a considéré que l'expulsion par les autorités marocaines des avocats espagnols de Laâyoune occupé a eu lieu "sans motif justifié". (SPS)



lunes, 20 de mayo de 2019

Anniversaire de la lutte armée sahraouie: 46 ans de résistance 


L'ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar a affirmé lundi que l'anniversaire du déclenchement de la lutte armée représentait 46 ans de résistance du peuple sahraoui qui refuse que ses droits soient aliénés et n'accepte aucune alternative à son droit à l'autodétermination.
Dans un entretien à l'APS, à l'occasion du 46e anniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie, M. Taleb Omar a affirmé que "le peuple sahraoui continue de résister et nul ne peut le forcer ou le dépourvoir de ses droits", ajoutant qu'il n'accepterait pas une autre solution que celle du référendum d'autodétermination pour arracher la liberté et l'indépendance.
Les tentatives de l'occupant marocain visant à diviser les Sahraouis et entamer leur détermination ont été toutes vouées à l'échec, a souligné le diplomate sahraoui, insistant sur l'attachement du peuple sahraoui dans les territoires occupés, dans les camps des réfugiés et parmi les membres de la communauté sahraouie à l'étranger, à  leur seul et légitime représentant, le Front Polisario".
 Dans les territoires occupés, les Sahraouis brandissent le drapeau de l'Etat sahraoui dans leurs manifestations et œuvrent à mettre à nu les agissements de l'occupation marocaine et ses violations quotidiennes des droits de l'homme, exigeant leur droit à l'autodétermination, la libération des prisonniers et la fin des simulacres de procès, a-t-il fait savoir.
"Les jeunes Sahraouis sont les enfants du peuple et ils estiment que la solution idéale est de marcher sur les pas du Polisario pour le recouvrement de leurs territoires et droits".
L'ambassadeur a évoqué la résolution 2664 du Conseil de sécurité, laquelle réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et appelle à la reprise des négociations entre les deux parties au conflit (Front Polisario et Maroc), dénonçant la position de la France qui entrave les décisions du Conseil de sécurité concernant l'autodétermination du peuple sahraoui, indiquant qu'en faisant valoir son veto, "Paris veille à maintenir le statu quo et protéger la position marocaine au service de ses intérêts".
"Le Maroc n'est toujours pas satisfait des recommandations du Conseil de sécurité et veut des recommandations qui attestent de la légitimité de son occupation du Sahara occidental et annulent définitivement la question du droit à l'autodétermination, ainsi que les négociations", a-t-il ajouté.
 Lors du dernier round, le Maroc avait haussé le ton et voulu faire la promotion de "l'autonomie" au détriment du référendum d'autodétermination, ce qui est contraire à la légalité internationale, a-t-il rappelé, ajoutant que "Cela avait été rejeté par le Front Polisario en 2007".
Pour l'ambassadeur sahraoui, les Etats unis ont le mérite d'avoir créé une nouvelle dynamique au sein du Conseil de sécurité, en limitant le mandat de la Minurso à 6 mois au lieu d'un an et en écartant le renouvellement automatique du mandat sans parvenir à des solutions", appelant Washington à œuvrer en faveur d'une solution permettant au peuple sahraoui de décider de son avenir.
Des contacts sont en cours avec les Etats unis, la Grande Bretagne et la Russie ainsi qu'avec tous les membres du Conseil de sécurité, et du congrès, et les parlements de ces Etats pour leur notifier la position du Front Polisario et leur demander d'adopter une position confortant la crédibilité de l'ONU, a déclaré M. Taleb Omar, ajoutant que la question sahraouie était "une question de décolonisation", ainsi la commission de  décolonisation de l'ONU a demandé à la communauté internationale à accélérer le processus de décolonisation du Sahara Occidental.
Affirmant que plusieurs forums et conférences sont organisés, chaque année, autour de la cause sahraouie, y compris la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, lesquelles mettent en place des programmes qui vulgarisant la cause et mobilise le soutien, l'ambassadeur sahraoui, Abdelkader Taleb Omar a relevé que les associations et partis participants façonnent une opinion publique et imposent aux gouvernements l'adoption et la défense de la cause sahraouie.
M. Taleb Omar a fait savoir qu'il existait aussi des associations et partis marocains qui plaident en faveur de l'autodétermination du Sahara Occidental et défendent les prisonniers sahraouis dans les prisons de l'occupant marocain, bien que le régime marocain criminalise quiconque met en doute la prétendue "marocanité du Sahara".
Il ajouté que le régime marocain prétend "construire le Sahara, respecter les droits de l'homme et concrétiser le développement, mais les obstacles qu'il met devant les observateurs internationaux et les organisations des droits de l'Homme battent en brèche ces prétentions".
 Dans le même sillage, il a critiqué certains pays qui "ne cherchent que leurs intérêts, comme la France qui plaide, d’un côté, pour les droits de l’homme et soutient, de l'autre, l’occupation marocaine", rappelant l’accord d’association conclu entre l’EU et le Maroc qui circonvient les arrêts précédents de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), selon lesquels "tout accord incluant les territoires sahraouis est nul et non avenu".
A cette occasion, l’ambassadeur sahraoui a remercié tous ceux qui ont soutenu la cause sahraouie, ajoutant que "nous remercions tous ceux qui nous ont accompagnés et ont soutenu notre cause, ainsi que tous les amis, à leur tête l’Algérie qui défend cette question de principe".
"Nous avons l’honneur d’avoir un tel voisin avec lequel nous nous partageons le respect des peuples et de leur liberté et sommes fiers de notre appartenance à l’Afrique, et notre lutte et résistance sont pour la défense de l’Afrique et de ses frontières", a-t-il ajouté.
"Nous avons franchi un grand pas en termes de lutte. Et nous saluons les pays du Conseil de sécurité, notamment la Russie, l’Afrique du sud et d’autres pays et les appelons à poursuivre leurs efforts dans ce sens jusqu’à ce que le conflit soit résolu. Nous demandons également à la France de s’abstenir d'entraver les décisions du Conseil de sécurité et à l’Espagne à assumer ses responsabilités dans la région et de rendre justice au peuple sahraoui", a-t-il soutenu.
  Les Sahraouis célèbrent aujourd'hui le 46e anniversaire du déclenchement de leur lutte armée sous la conduite du Front Polisario, unique et légitime représentant du peuple sahraoui, un mouvement de libération pour le droit à l'autodétermination.
Le 20 mai 1973, un groupe de combattants sahraouis avait décidé d'attaquer le poste espagnol d'El Khanga, à l'est de la ville de Smara. Cette opération annonçait alors le déclenchement de la lutte armée dans le Sahara occidental, suivant les résolutions prises dix jours avant, soit le 10 mai, lors du congrès constitutif du Front Polisario, qui avait décrété dans son texte fondateur que "c'est par le fusil que la liberté sera arrachée".(SPS)

jueves, 16 de mayo de 2019

SaharaOccidental /Maroc : une loi instrumentalisée contre la liberté de la presse (HRW

) Les autorités marocaines se servent d’une loi visant à prévenir l’usurpation de fonction pour attaquer pénalement ceux qui tentent de dénoncer des violations des droits humains, a dénoncé jeudi Human Rights Watch (HRW).
Dans la dernière affaire en date, Nezha Khalidi, affiliée au groupe d’activistes Equipe Media à Laayoune au Sahara occidental, sera jugée le 20 mai, après avoir été accusée de ne pas remplir les conditions requises pour affirmer être journaliste.
La police l’a arrêtée le 4 décembre 2018, alors qu’elle diffusait, en direct sur Facebook, une scène de rue au Sahara occidental occupé tout en dénonçant la "répression marocaine". Elle risque deux ans de prison, selon l’ONG américaine.
Nezha Khalidi a été libérée après quatre heures de détention, mais la police lui a confisqué le smartphone sur lequel elle avait filmé et enregistré une scène de rue, qui s’est terminée par un policier la pourchassant.
Khalidi avait également été arrêtée en 2016, alors qu’elle couvrait une manifestation de femmes à Laayoune, dans les territoires occupés, pour le compte d’Equipe Media, un collectif de militants qui adhèrent ouvertement à la cause de l’autodétermination du Sahara occidental.
"Rabat considère le territoire comme +marocain+ et refuse tout référendum l’autodétermination qui offrirait l’indépendance pour option. La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de facto du Sahara occidental par le Maroc", rappelle à ce titre l’ONG.
Eric Goldstein, Directeur adjoint Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch soutient que " ceux qui s’expriment pacifiquement ne devraient jamais craindre la prison pour avoir (prétendu) être des journalistes".
L’article 381 du code pénal marocain interdit à quiconque, sans remplir les conditions exigées pour le porter, de faire usage ou de se réclamer "d’un titre attaché à une profession légalement réglementée (...) ou d'une qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique" et punit les contrevenants d’une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans.
"Cet article quand il est invoqué pour restreindre le journalisme, est incompatible avec l’obligation du Maroc de respecter le droit garanti par le droit international relatif aux droits humains de rechercher, recevoir et communiquer informations et idées", affirme HRW.
L’ONG appelle le parlement marocain à amender cet article pour exclure le journalisme de son champ d’application et garantir le droit de communiquer librement.
Dans une autre affaire, en avril 2019, la Cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation d’au moins deux journalistes pour usurpation du titre de journaliste (entre autres chefs d’accusation).
La condamnation est intervenue après qu’ils aient diffusé des vidéos de manifestations dans la région du Rif, dans le nord du Maroc, a déclaré leur avocate Bouchra Rouissi à l’ONG américaine.
Le tribunal a condamné Mohamed El Asrihi, le directeur du site web d’informations Rif 24, et Fouad Essaidi, l’administrateur de la page Facebook Awar TV, respectivement à cinq ans et trois ans de prison.
El Asrihi et Essaidi n'avaient pas d’accréditations officielles en tant que journalistes ou une carte de presse et leurs plateformes n'étaient pas officiellement enregistrées.
Selon un document judiciaire consulté par HRW, El Asrihi était en train de demander une carte de presse et d'enregistrer son site Web lorsqu'il a été arrêté.
Rouissi a déclaré que son arrestation était intervenue peu après avoir filmé une tentative d’arrestation de Nasser Zefzafi, leader du mouvement protestataire, en mai 2017.(SPS)

sábado, 27 de abril de 2019

L'artiste sahraouie Aziza Brahim dénonce sa déprogrammation à l’Institut du monde arabe


L'artiste sahraouie Aziza Brahim a dénoncé sa déprogrammation et l'annulation de son concert à l’Institut du monde arabe (IMA) suite à une pression marocaine.
"Ce n’est un secret pour personne. Le concert a été annulé suite à la pression de l’ambassade du Maroc et des mécènes marocains. Je ne comprends pas qu’une institution publique, en France, qui sait à quel point la liberté d’expression n’est pas respectée au Maroc, cède à ce chantage", a déclaré la chanteuse résistante sahraouie dans une interview au journal Le Monde publiée vendredi.
Aziza Brahim était programmée en clôture de la première édition du festival "Les Arabofolies", sous-titrée "Résistances". Selon l'agent en France de l'artiste, Greg Connan, un site marocain d’information a alerté l’ambassade pour contacter le président de l'IMA, Jack Lang, afin qu'il annule le concert.
"La programmatrice m’a informé qu’ils avaient reçu un coup de fil insistant sur le fait qu’Aziza Brahim était une activiste du Front Polisario, ce qui est totalement faux", a expliqué son agent qui a raconté à l'IMA le parcours et les idées de l'artiste sahraouie, précisant que les responsables de la programmation "ont tenté de sauver ce concert, sans résultat".
"En tant qu’artiste et en tant qu’être humain, oui, je suis en résistance", a affirmé Aziza Brahim au journal qui a tenté d'obtenir une explication de l'IMA mais en vain.
L'artiste a expliqué que sa musique, son travail sont "très revendicatifs", soulignant qu'ils "véhiculent des idées de paix et de dialogue".
"Je suis une activiste sociale. Ma revendication sociale est par rapport à mon peuple et à la société dans laquelle je vis en Europe. Tous les mensonges et les inventions des Marocains n’ont rien à voir avec ma trajectoire", a-t-elle ajouté.
Elle a indiqué que son nouvel album est un mélange de blues, de musique traditionnelle et d’électro, qui parlera de son peuple et de sa terre, le Sahara occidental, occupé illégalement par le Maroc depuis plus de 40 ans et sur lequel aucun pays au monde ne lui reconnait une quelconque souveraineté marocaine.
"J’évoque dans ce disque la relève chez les jeunes de cette lutte pour nos droits et les générations successives, dont la mienne, qui n’ont connu cette terre qu’à travers ce que les anciens leur ont raconté", a expliqué Aziza Brahim jointe par téléphone de Barcelone, où elle vit depuis dix ans et finalise le mixage d’un cinquième album dont la parution est prévue à l’automne.
"J’y parle d’exil, des migrants, de tout ce qui me préoccupe dans mon quotidien et ce que j’entends ici depuis l’Europe, l’Espagne, où je vis depuis 2000. Ce qui se passe en Libye par exemple, les gens qui y sont réduits en esclavage", a ajouté cette Sahraouie native des camps de réfugiés de Tindouf, lieu où a germé son envie de musique et d’écrire des chansons.
Elle a expliqué qu'elle ne fait, à travers ses chansons, que "rendre compte" de ce qu'elle voit quand elle va visiter sa famille, "de la lutte qu’ils mènent et du contexte qu’il y a là-bas"

domingo, 21 de abril de 2019

L’Association des Sahraouis en France reconduit M. M’barek Mohamed en tant que président pour un nouveau mandat


 L’Association de Sahraouis en France a reconduit  M. M’barek Mohamed à la présidence de l'association pour un nouveau mandat, durant les travaux de  son Assemblée générale qui s’est tenue  samedi à la banlieue de Lemérou, en présence des ses membres, des membres de la communauté, et du responsable de la communauté sahraouie en France et dans les pays nordiques.
L’Assemblée générale a examiné et évalué le programme d’action de l’Association et les préoccupations de la communauté sahraouie, tenant compte des derniers développements de la question du Sahara occidental et des aspirations de la communauté sahraouie en  France.
L’Assemblée a salué la détermination et la résistance pacifique des populations dans les territoires sahraouis occupés et au sud du Maroc, soulignant qu’il était urgent de serrer les rangs et renforcer l’unité nationale autour du Front Polisario, unique et légitime représentant du peuple sahraoui.
L'Assemblée générale a lancé un appel aux Nations Unies et auConseil de sécurité à mettre en place un mécanisme pour la surveillance des droits de l'homme, la protection des ressources naturelles du peuple sahraoui.
Elle a enfin appelé à accélérer  l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental et exercer des pressions sur l'État d'occupation marocain pour qu'il libère tous les  prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines

miércoles, 27 de marzo de 2019

Le film "Hamada" sur la jeunesse sahraouie des camps de réfugiés primé à Paris


Le film documentaire "Hamada" sur la jeunesse sahraouie des camps de réfugiés de Tindouf a été doublement primé lors du festival du Cinéma du réel, a-t-on appris mercredi des organisateurs.
Le Cinéma du réel s'est déroulé à Paris du 15 au 24 mars, indique-t-on. Le film documentaire du réalisateur espagnol, qui s'est installé depuis 2012 en Suède, Eloy Dominguez Serén (88', 2018) a reçu le Prix Loridon Ivens/CNAP, doté de 6500 euros, et le Prix des jeunes (15.000 euros).
"Hamada" raconte avec humour, vitalité et scènes décalées, la vie d'un groupe de jeunes amis vivant dans un camp de réfugiés au milieu du Sahara.
Dans les territoires libérés sahraouis, le film montre un champ de mines et la deuxième plus grande muraille militaire au monde qui séparent ces jeunes sahraouis de leur pays, dont ils ne connaissent que les histoires racontées par leurs parents.
Ce sont les Sahraouis, abandonnés il y a plus de 40 ans dans ce camp de réfugiés au milieu du désert, après avoir été chassés par le Maroc qui a occupé illégalement leur pays le Sahara occidental.
"Piégés quelque part entre la vie et la mort, Sidahmed, Zaara et Taher refusent de se laisser abattre. Ils passent leurs journées à réparer des voitures qui ne les mèneront nulle part, à se battre en vain contre un changement politique et à utiliser leur verve et force de créativité pour dénoncer la réalité qui les entoure et repousser les frontières du camp", raconte le synopsis du film suédois-allemand-norvégien.
"Hamada" avait remporté auparavant le prix du meilleur film espagnol au Festival de Gijon, rappelle-ton.
Le réalisateur a affirmé à maintes reprises que le conflit du Sahara occidental l'intéressait "depuis l'adolescence"."Je me souviens que ma prof d'histoire a évoqué le sujet, brièvement, mais il est resté ancré dans ma mémoire. Les informations fournies au lycée sur la question étaient biaisées et maquillées. Petit à petit, je me suis enquis des origines du conflit, de ses conséquences, de la responsabilité de l'Espagne et de la situation des milliers de personnes déplacées dans les camps de réfugiés en Algérie", a-t-il indiqué dans une interview récente au site du Cinéma du réel.

lunes, 18 de marzo de 2019

Espagne: l'Université Saint-Sébastien abrite des journées de sensibilisation sur la cause sahraouie

La faculté de médecine de l'université Saint-Sébastien au Pays Basque (Espagne) a organisé des journées de sensibilisation sur la cause du peuple sahraoui sous le thème "Sahara Occidental, l'histoire, le système sanitaire sahraoui et les aides humanitaires", initiées par l'étudiante sahraouie, Fatimatou Zennan de la même université.

Le coup d'envoi des travaux a été marqué par une conférence donnée par le représentant du Front Polisario au Pays Basque, Abdellah Larabi et l'étudiante Fatimatou Zennan qui ont présenté un aperçu historique sur le conflit au Sahara Occidental évoquant le statut juridique et politique du territoire inclus dans le processus de décolonisation ainsi que le rôle de l'ONU, les politiques de certains forces occidentales comme la France qui soutient la position de l'occupant marocain.
La deuxième journée a vu l'animation d'une conférence sur le développement du système sanitaire depuis le colonialisme jusqu'à la création du Front Polisario.
 Plusieurs interventions ont eu lieu, lors de la troisième journée, par le représentant du Front Polisario au Pays Basque et des représentants de l'Association d'amitié avec le peuple sahraoui et des membres de l'Association "infirmiers du Sahara Occidental".
Les droits de l'Homme dans les territoires occupés était le thème de la conférence, donnée au dernier jour des travaux par Hasanna Alia et Abi Atmane qui ont réitéré l'attachement du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte jusqu'à la réalisation de ses objectifs, à savoir la liberté et l'indépendance.





viernes, 15 de marzo de 2019

La diaspora sahraouie en Europe manifeste contre la poursuite de l'occupation marocaine


 La diaspora sahraouie en Europe a organisé vendredi une manifestation, place des Nations unies à Genève, pour dénoncer la poursuite de l'occupation par le Maroc du Sahara occidental et l'absence de progrès dans le processus de règlement du conflit parrainé par les Nations unies.
Placée sous le mot d’ordre "Paix et Justice pour le peuple sahraoui", cette manifestation organisée à l'appel des associations de la société civile sahraouie et à laquelle ont pris part également des personnalités politiques et des militants des droits de l'Homme de nombreux pays, s'est tenue en parallèle à une série d’activités et d'évènements autour de "la paix et de la justice pour le peuple sahraoui du Sahara occidental, à Genève".
"Pendant plus de quarante ans, le peuple sahraoui a vécu sous l’occupation du Maroc en une partie de son territoire spolié et a souffert de plusieurs violations de droits humains", a déploré le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui.
La manifestation de vendredi a eu lieu au lendemain de l’inauguration du Forum Crans-Montana dans le territoire occupé du Sahara occidental, avec le soutien du gouvernement marocain (du 14 au 16 mars).
Les manifestants portaient des photos de dizaines de prisonniers   politiques sahraouis dans les geôles de l'occupant marocain appelant à leur libération immédiate après la dégradation de leur état de santé des suites de négligences médicales et de tortures.
La manifestation de Genève s'inscrit aussi dans le cadre des campagnes de sensibilisation organisées par plusieurs villes européennes en vue de trouver une solution immédiate au conflit à même de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination

Conseil des droits de l'homme à Genève: la responsabilité de l'ONU vis-à-vis du peuple sahraoui évoquée


La militante sahraouie El Nedjla Mohamed a évoqué, lundi, la responsabilité des Nations Unies vis-à-vis du peuple sahraoui et son droit à la liberté et à l'autodétermination, d'autant qu'il s'agit d'une question de décolonisation inscrite à l'ONU.
Prenant part à la conférence sur "le droit à l'autodétermination", organisée à Genève au siège du Conseil des droits de l'homme relevant de l'ONU, en marge des travaux de la 40ème session ordinaire du Conseil, aux côtés de délégués de plusieurs ONG, la militante sahraouie a présenté un exposé sur le Sahara Occidental et l'histoire de sa lutte contre l'occupant marocain.
La militante sahraouie a mis en avant la légitimité de la lutte du peuple sahraoui, sous la direction de son représentant légitime unique, à savoir: le Front Polisario, ainsi que les souffrances continues endurées au Sahara Occidental, en raison de l'entêtement du Maroc, soulignant la responsabilité de la communauté internationale en vue de permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Elle a mis l'accent sur la responsabilité de l'ONU et du Conseil de sécurité dans les souffrances endurées par le peuple sahraoui, dont une partie qui se trouve dans les territoires occupés subit les violations flagrantes des droits de l'homme, sous l'occupation militaire marocaine et l'autre vit des conditions très difficiles dans les camps des réfugiés, depuis plus de quatre décennies, en l'absence d'aides humanitaires.
Les participants à cette conférence ont affirmé que l'ONU devrait accélérer la mise en œuvre des résolutions internationales pour garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination.