lunes, 22 de julio de 2019

Jeune sahraouie tuée: le réseau italien de solidarité avec le peuple sahraoui condamne la répression marocaine


Le réseau italien de solidarité avec le peuple sahraoui a condamné lundi la répression brutale des citoyens sahraouis dans les territoires occupés par les forces d'occupation marocaine, réclamant une enquête indépendante sur les circonstances de l'assassinat de la jeune, Sabah Othman Hmeida, en marge de la célébration pacifique vendredi dernier la victoire de l'équipe algérienne en finale de la CAN 2019.
Le réseau a indiqué dans un communiqué, que l'intervention brutale des forces marocaines ont fait des dizaines de blessés, rappelant que la jeune femme sahraouie Sabah Othman Hmeida a subi un accident mortel intentionnel (volontaire) par la police marocaine qui a foncé sur la foule à pleine vitesse.
"Vendredi dernier, 19 juillet, des milliers de Sahraouis sont descendus dans les rues de la capitale, El-Ayoun, pour célébrer pacifiquement la victoire de l'Algérie contre le Sénégal en finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can 2019). Ils ont été brutalement battus et arrêtés par l'armée marocaine. Une fille de 23 ans est décédée", a dénoncé le réseau.
Le réseau a rappelé que selon des sources médiatiques sahrouies sur place, "les forces de répression marocaines ont occupé la plupart des grandes routes d'El-Ayoun, notamment avec des chars d'assaut utilisés pour les bouches d'incendie, des voitures de police et des camions militaires, stratégiquement situés à proximité d'une cafétéria où les Sahraouis s'étaient concentrés pour poursuivre ce festival de football Africain".
"Après l'intervention militaire, immédiatement après le début des célébrations pacifiques, des dizaines de personnes ont été arrêtées sans connaître aucun détail sur leur état de santé ou leur lieu de détention", ont indiqué les sources.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le président de la République, Brahim Ghali a demandé une enquête indépendante sur les circonstances de l'assassinat de la jeune sahraouie, Sabah Othman Hmeida.
Le président de la République a exprimé son rejet et sa "condamnation de la répression marocaine et les violations persistantes des droits de l'Homme et a souligné la nécessité pour l'ONU de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression et aux crimes de l'occupation marocaine, crimes qui se produisent devant une MINURSO amnésique".
"La présence de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) en place sans intervenir dans ces événements dangereux rend un témoin passif à un crime avec toutes les règles", a ajouté le président de la République dans sa lettre au Secrétaire général de l'ONU.
"Alors que le pays n'a pas encore pleinement exercé son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, nous réitérons le besoin urgent de la MINURSO a un mécanisme efficace pour la protection et le suivi des droits de l'Homme au Sahara occidental", a soutenu M. Ghali.
Le Front Polisario, dans des lettres similaires adressées au Conseil de sécurité et au SG de ONU, a déploré les actes brutaux et criminels commis par les forces d'occupation marocaines et a indiqué que le Maroc avait renforcé son appareil répressif et avait doublé ses opérations et se prépare à déclencher une nouvelle vague de répression brutale dans les territoires sahraouis occupés. 


domingo, 14 de julio de 2019

Expulsion de la militante Claude Mangin du Maroc : Le Drian interpellé

Le député de Haute-Garonne, Sébastien Nadot, a interpellé le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au sujet de l'expulsion de la militante française Claude Mangin du Maroc, lui demandant d'intervenir auprès des autorités marocaines.
Le député a estimé, dans une correspondance au ministre daté du 12 juillet, que l'expulsion le 8 juillet de Claude Mangin, épouse du militant sahraoui Naâma Asfari, détenu dans la prison de Kenitra(Maroc), s'est faite "au mépris total du droit international, alors qu'elle se rendait à la prison de Kenitra pour faire valoir son droit de visite".
Il a rappelé que cette affaire et dommage subi ont été "suffisamment reconnus", le 16 mai 2019, par le Comité contre la torture (CAT) des Nation unies qui a examiné le cas de Naâma Asfari, pour la mention de cas soit inscrit dans le rapport annuel.
Dénonçant l'expulsion de cette ressortissante française en lui apportant son soutien, le député a appelé Jean-Yves Le Drian pour que la France lui apporte son soutien "sans réserve" et intervienne auprès des autorités marocaines pour qu'elle puisse rejoindre le Maroc et rendre visite à son époux.
Pour rappel, l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARSD) a dénoncé lundi l'expulsion du Maroc de Claude Mangin.
"L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite à un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari pour pouvoir entrer dans la prison de Kenitra où se trouve enfermé son mari", a indiqué l'association française dans un communiqué.
Ce n'est pas la première fois que la militante française a été empêchée de rendre visite à son mari et expulsée du Maroc par les autorités marocaines.


miércoles, 10 de julio de 2019

L'AARASD en France dénonce l'expulsion de la militante Claude Mangin Asfari du Maroc


 L'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France (AARASD) a dénoncé lundi l'expulsion du Maroc de la militante Claude Mangin qui s'est envolée dans la matinée de ce lundi pour rendre visite à son époux Naâma Asfari, prisonnier politique  sahraoui dans la prison de Kenitra(Maroc).
"L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite à un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari pour pouvoir entrer dans la prison de Kenitra où se trouve enfermé son mari", a indiqué l'association française dans un communiqué publié lundi.
Ces associations, poursuite le communiqué, vont s’adresser aux autorités françaises afin qu'elles soutiennent Claude Mangin dans l’application de son droit de visite.
Claude Mangin s'est déplacée ce lundi pour une deuxième visite de son mari emprisonné à Kenitra (50 km au nord de Rabat), mais elle a été manu militari expulsée de l'aéroport de Casablanca à bord du même avion qui vient d'atterrir à Paris-Orly.
Ce n'est pas la première fois que la militante a été empêchée de rendre visite à son mari Naâma Asfari, détenu depuis novembre 2010, après sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement sur la base d'aveux signés sous la torture pour sa participation au camp  sahraoui de Gdeim Izik